e 28/02/2013
Retour aux histoires vécues
Le Défenseur des droits a été saisi de la situation de Bruno, élève de CM2.
Ses parents indiquaient que leur fils déjeunait à la cantine de 12 h à 13 h 30, sans avoir le temps de s’amuser avant la reprise de la classe car il n’y avait que deux personnes pour servir les repas à 74 élèves qui n’étaient autorisés ni à parler ni à bouger. De ce fait, une forte mésentente existait entre le personnel de la cantine et certains enfants. Les parents évoquaient aussi leur difficulté à avoir un dialogue avec les élus de la mairie.
Les services du Défenseur des droits sont intervenus auprès de l’adjoint au maire, chargé des affaires scolaires et du directeur de l’école qui a confirmé la situation. Il a relevé que le personnel de la cantine n’avait pas le savoir-faire avec les enfants mais que ceux-ci dépassaient parfois les bornes. Il indiquait que le maire, conscient de ces problèmes, était présent tous les jours à la cantine scolaire afin d’examiner la situation.
Les services du Défenseur des droits ont demandé si une troisième personne pouvait être embauchée à la cantine. Le budget communal ne permettant pas une telle dépense, ils ont suggéré qu’une lettre ouverte soit adressée aux parents afin que l’un d’eux vienne animer ce temps du déjeuner.
Depuis début novembre 2012, le service à table a été accéléré et les enfants disposent de 40 à 45 mn de récréation avant de reprendre la classe. En outre, la mairie a fait part de sa présence, ainsi que celle d’un père, dans le réfectoire tous les jours de 12 h à 12 h 45. Ce dernier joue de la guitare et lit des livres aux enfants.
SOURCES :
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